Après un très bon début de saison, les Pistons ont touché le fond hier soir en concédant face aux Celtics leur sixième défaite consécutive (91-81).

Il y a moins de deux semaines, Detroit affichait un joli bilan de 14 victoires pour 6 défaites et se classait deuxième de la Conférence Est. Aujourd’hui, et 6 défaites consécutives plus tard, les Pistons sont septièmes et ne comptent qu’une petite victoire d’avance sur les Sixers, neuvièmes. Certes, il n’y a pas encore le feu dans la maison et les Pistons n’ont pas à rougir de leurs défaites puisqu’ils n’ont affronté que des adversaires coriaces (dans l’ordre Wizards, Sixers, Spurs, Bucks, Warriors et Celtics). Mais hier, à domicile, ils se sont inclinés sans vraiment combattre en livrant une prestation indigeste, bien loin de la superbe copie rendue lors du dernier affrontement entre les deux équipes au TD Garden (victoire 118-108). Si les Pistons restent dans les dix meilleures défenses NBA, ce sont leurs limites offensives qui sont exposées au grand jour sur cette série de défaites. Sur leur six matchs perdus, ils n’ont inscrit que 94,3 points en moyenne… Ils sont désormais 22ème attaque au brut et 16ème au rating après avoir longtemps été dans le top 10.

Symbole de ces difficultés en attaque, Avery Bradley semble marquer le pas avec seulement 13 points de moyenne à 35% au tir lors des six revers de son équipe. Reggie Jackson montre également quelques limites en tant que meneur titulaire. Sans réussite hier avec 2 points à 0/9 au tir, il s’est montré peu impliqué en défense préférant flopper plutôt que tenir ses duels. Mais si on excepte le match catastrophique contre Boston, le cinq majeur fait plutôt bien son boulot offensivement et la marque est bien répartie avec quatre joueurs à plus de 14 points par match. Le banc est moins convaincant ! Si Ish Smith se démène et tourne à 9 points et 4 passes de moyenne, il est bien seul en attaque. Luke Kennard est exclusivement dans le tir sans faire preuve d’une adresse infaillible. Et Anthony Tolliver est irréprochable défensivement mais manque de talent offensif, à l’image de son équipe… Derrière ces trois hommes, c’est le néant. Manque de talent en attaque, manque de profondeur de banc, faiblesse à la mène, peut-être que les Pistons sont de retour à leur place, tout simplement.

Comment expliquer la baisse de régime des Pistons ?

L’avis d’Erwan :

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