Après un joli début de saison dans le sillage de son nouveau one-two punch composé de Joel Embiid et Ben Simmons, les Sixers sont en perdition depuis un mois…

Le 29 novembre dernier, il y a un mois tout juste, les Sixers affichaient un bilan de 12 victoires pour 8 défaites et étaient bien installés dans le top 8 de la Conférence Est. Mais sur le dernier mois écoulé, Philly n’a remporté que trois de ses quatorze matchs. Cette nuit encore, les Sixers ont essuyé un sale revers à Portland (110-114), face à des Blazers privés de Damian Lillard… Résultat : la franchise de Pennsylvanie a un bilan négatif de 15 victoires pour 19 défaites et pointe à la dixième place à l’est, à trois matchs du Heat, huitième. S’il n’y a pas encore péril dans la demeure, les Playoffs s’éloignent dangereusement. Ce n’est pas une gageure en soi pour une si jeune équipe, mais ça contraste avec le comte de fées du début de saison, quand Joel Embiid émerveillait tout son monde de sa domination et de son trashtalking déjà légendaire et quand Ben Simmons roulait sur la course au trophée de rookie de l’année.

La fragilité du camerounais est au coeur des problèmes rencontrés par les Sixers. Pour cause de repos ou de blessure, Embiid a manqué cinq matchs sur le dernier mois, tous perdus par son équipe. Ensuite, le phénomène Ben Simmons est en train de faire face au rookie wall. Depuis un mois, ses pourcentages sont en baisse, ses statistiques aussi. Sur ses quatorze dernières sorties, il a certes délivré un peu plus de 8 passes décisives de moyenne mais perdait 4,3 ballons par match. Enfin, son impact est plus irrégulier, se montrant tantôt tranchant, tantôt effacé. Bien évidemment, il n’y a rien d’inquiétant pour un ailier de 2m08 âgé de 21 ans qui est encore en phase d’apprentissage de son rôle de meneur de jeu. Mais sa baisse de régime coïncide avec les absences répétées de Joel Embiid, et démontre la dépendance globale de l’équipe vis à vis de son pivot. En défense, la dissuasion et les rebonds de JoJo sont essentiels. Et en attaque, le système de Brett Brown s’appuie énormément sur le talent, la puissance, la créativité et les prises à deux déclenchées par Embiid poste bas. Sans lui ou avec un Joel des mauvais jours, Philly a bien du mal à gagner des matchs…

Les Sixers sont-ils trop dépendants du rendement de Joel Embiid ?

123 commentaires

  • Au-delà de la fragilité de Jojo, regardant très régulièrement les matches des sixers depuis le début de saison, on voit un très nette cours de frein de Ben Simmons qui perd peu à peu de sa superbe du début de saison ces dernières semaines. Rookie wall ou simple coût de moût ce qui est sur c’est que cette équipe des sixers ont besoins de son duo de jeune star au top pour gagner des matches.

  • Encore un peu tendre les Sixers, Simmons a une mauvaise passe et Embiid avec son temps de jeu certes de moins en moins limité ne peut pas tout faire. Après Covington est aussi un peu plud en difficulté. Saric est très bon ec ce moment mais je pense que si tous le monde n’est pas très bon en même temps cava être chaud pour les Play offs