Grâce à DeMar DeRozan, auteur de son record en carrière (45 points), les Raptors empochent une cinquième victoire consécutive à Philadelphie (114-109) et se rapprochent de la première place à l’est… sans faire de bruit !

Cette nuit, DeMar DeRozan s’est démené pour mener les siens à la victoire ! Avec 45 points marqués, l’arrière de Toronto établit son nouveau record en carrière, le tout à 13/21 au tir. Il a d’ailleurs réalisé son record de nombre de 3-points inscrits sur une rencontre avec un joli 6/9 derrière l’arc. Il a complété cette adresse longue-distance inhabituelle pour lui par des passages incessants sur la ligne des lancers-francs (13/15 dans l’exercice). Avec 24,7 points à presque 50% au tir, 5 assists, plus 4 rebonds et plus de 1 interception de moyenne, il est évidemment le leader de la franchise canadienne. Mais c’est tout le collectif qui va bien ! Cette saison, les Raptors marchent fort des deux côtés du terrain. Quatrièmes à l’offensive rating et troisième attaque la plus prolifique de NBA, les dinos s’appuient sur le jeu de transition (10ème équipe à jouer le plus de possessions en NBA) et les qualités de création de Kyle Lowry et DeMar DeRozan sur demi-terrain. Au scoring, c’est tout le monde qui participe. Au sein du cinq majeur, ils sont quatre à être au-dessus des 10 points de moyenne. En défense, les Raptors sont aussi très efficaces puisqu’ils se classent sixièmes au defensive rating. Malgré la perte de P.J. Tucker, le roster est encore fourni en bons défenseurs avec notamment Kyle Lowry à la mène, OJ Anunoby et Norman Powell sur les ailes et un Serge Ibaka retrouvé à l’intérieur.

Grâce à cette recette bien sympathique, Toronto pointe à la deuxième place à l’est et affiche le plus petit nombre de défaites de la Conférence avec seulement huit revers. Comme tous les ans, les canadiens sont partis pour assurer l’avantage du terrain au premier tour de Playoffs. Mais on n’a que trop l’habitude de leurs belles saisons régulières gâchées par une campagne de Playoffs décevante. Or, c’est bel et bien là qu’ils seront jugés. A 28 ans, DeMar DeRozan semble plus fort que jamais. Son acolyte, Kyle Lowry, a déjà 31 ans. Il est donc grand temps pour eux de hausser leur niveau de jeu en post-season ! Sinon, leur héritage sera à jamais entaché d’une incapacité chronique à faire la différence dans les grands moments. Et pourtant, leur époque est à coup sûr la plus faste de l’histoire de la franchise de Toronto…

Eternellement recommencement ou vraie progression des Raptors ?

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