C’était une rencontre de haut niveau cette nuit entre Thunder et Celtics. Ces derniers accueillaient Russell Westbrook & Co. au TD Garden pour  conserver leur deuxième place à l’Est et pourquoi pas essayer de se rapprocher des Raptors. Malgré les absences de Kyrie Irving, Marcus Smart et Jaylen Brown, les hommes de Brad Stevens s’en sont sortis, de justesse… 

Le match dans son ensemble est clairement dominé par OKC grâce à un duo en forme : Paul George (24 points, 13 rebonds, 5/8 à 3pts) et Russell Westbrook (27 points, 8 rebonds, 7 passes) puisqu’à la fin des trois premiers quart-temps, le Thunder est devant (ils ont eu jusqu’à 10 points d’avance). Mais les Celtics tentent plusieurs fois de revenir : on assiste à 12 changements de leader et 10 égalités au score dans cette rencontre.

Côté vert, c’est Jayson Tatum, le rookie, qui domine les débats (23 points et 11 rebonds). Avec notamment un dunk ravageur et quelques 3pts, il garde son équipe dans le rang. Shane Larkin inscrit lui un buzzer-beater à la fin du troisième quart-temps pour revenir à 2pts avant d’entamer les 12 dernières minutes (75-73). Mais en face, le répondant s’appelle Carmelo Anthony, en témoignent ses deux 3pts à quelques minutes de la fin du match. Mais… karma ou simple mal chance, alors qu’Anthony se retrouve sur la ligne des lancers-francs à 8 secondes de la fin et que son équipe ne mène cette fois-ci que de deux petits points (99-97), il rate tout simplement ses deux tirs. Boston et principalement Marcus Morris lui feront payer dès l’action suivante avec un 3pts à une seconde la sonnerie pour sceller le sort du match, score final 100-99.

Le Thunder reste quand même quatrième, malgré la défaite, dans le classement de la conférence Ouest et peut donc toujours espérer un avantage du terrain au premier tour des Playoffs, mais attention car le calendrier à venir n’est pas forcément un cadeau : ils vont affronter notamment les Blazers, les Spurs et les Nuggets durant fin mars, puis les Pelicans, les Warriors et les Rockets entre autres début avril. Chaque victoire compte maintenant.

Pierre Bénéteau

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