NUIT BLANCHE : déplacement périlleux à Milwaukee pour des Pistons à l’arrêt !

Enorme duel entre deux concurrents directs dans la Conférence Est ! Les Pistons veulent se relancer face à des Bucks durs à battre à domicile.

Tout va très vite en NBA. Lors de leur dernière visite à Milwaukee le 15 novembre dernier (défaite 99-95), les Pistons affichaient un magnifique bilan de 10 victoires pour 3 défaites et se classaient deuxième à l’est. Depuis, Detroit a perdu six de ses dix derniers matchs et reste sur trois défaites de suite. Stan Van Gundy, le coach des Pistons, le concède sans mal : « Évidemment, nous sommes en colère. Nous sommes dans le dur. » Mais il rappelle aussi que son équipe se déplace ce soir pour la neuvième fois en onze rencontres. Le calendrier, aussi rude soit-il, n’explique pas tout. Certains joueurs connaissent une baisse de régime, à l’image d’Avery Bradley qui tourne à 7,3 points à 27,3% au tir sur ses trois dernières sorties. Mais il n’est pas le seul fautif et une remobilisation générale est attendue pour bien finir ce road trip et éviter que leurs adversaires du soir ne se rapprochent dangereusement au classement !

Car, oui, Milwaukee peut revenir à une petite victoire de Detroit en cas de succès ce soir. Pour cela, les Bucks pourront évidemment compter sur un Giannis Antetokounmpo en mode MVP qui tourne à 30 points de moyenne à 55% au tir, 10 rebonds, 4,5 passes décisives, 1,7 ballon volé et 1,7 contre pour moins de 3 pertes de balles en 37 minutes par match. Auteur de 40 points dans la défaite à Boston (111-100), il est le premier joueur de Milwaukee à marquer trois fois 40 points ou plus dans une saison depuis Michael Redd en 2006-07. Mais comme on l’a vu lors du dernier match contre les Celtics (qui ont shooté à plus de 55% au tir et 45% à 3-points), c’est la défense qui pêche chez les Bucks. En effet, Milwaukee est la pire défense de NBA sur les shoots à 3-points (leurs adversaires tournent à 40,2%) et la dix-neuvième au pourcentage au tir global de l’adversaire (46,4%). Pourtant, ils ont les qualités athlétiques, la taille et la longueur pour bien défendre ! Coach Jason Kidd l’explique ainsi : « Nous avons changé nos principes défensifs, nous switchons tout le temps. Mais la longueur ne suffit pas pour bien défendre, il faut aussi être mobile. La connaissance de l’adversaire est également essentielle quand vous switchez, et quand vous êtes jeunes comme nous, c’est impossible de bien connaître tout le monde ».  Ses hommes devront compenser leur manque d’expérience par un surplus d’envie pour l’emporter ! NUIT BLANCHE !