Aujourd’hui, Oscar Robertson a 79 ans. L’occasion pour la First Team de revenir sur la carrière du Big 0 et de sa place dans la hiérarchie des meneurs dans l’histoire de la NBA.

Au début des années 1960, c’est une sorte d’ovni qui débarque en NBA. Grand meneur d’1m96, il est le premier de l’histoire dans ce style caractéristique, capable de remplir n’importe quelle ligne de statistique. Dès sa première année, il finit d’ailleurs All-Stars avec des chiffres fous : 30.5 point, 10.1 rebonds et 9.7 passes décisives ! Il vient alors d’ouvrir la voie aux Magic Johnson, LeBron James, Russell Westbrook et même Ben Simmons.

Barré par les Sixers de Wilt Chamberlain et les Celtics de Bill Russell, et malgré des statistiques folles, Robertson n’y arrive pas avec Cincinnati. En 1970, il rejoint les Bucks et le jeune Kareem Abdul-Jabbar. Avec la future légende des Lakers, il va former un duo fantastique, menant au titre dès sa première saison à Milwaukee.

Cette bague vient courroner une carrière et un palmarès immense : rookie de l’année (1961), MVP (1964), meilleur marqueur de NBA (1968), 6 fois meilleur passeur, 12 fois All-Star, 9 All-NBA First Team ! Mais c’est surtout par ses statistiques qu’il a marqué la grande ligue de son empreinte. 41 triples double sur une saison en 1961 (record tout juste battu par Russell Westbrook) et surtout 181 tout au long de sa carrière, plus gros total de l’histoire.

La question : quelle place pour Oscar Robertson dans la hierarchie des meneurs ?

358 commentaires