Le match semblait pourtant pour eux cette fois-ci. En visite à Indianapolis, les Cavaliers ont compté jusqu’à 22 points d’avance avant de s’écrouler. Résultat final, 97-95 pour les Pacers.

Cette rencontre est une énigme dans son déroulement. Le début de match est clairement à l’avantage de Cleveland, une raquette dominante et un LeBron James (27 pts – 11 pass – 9 rbds) en jambes qui varie entre dunk et 3 points. Le premier acte se clôture sur un 12-34, on se dit alors que les joueurs de l’Ohio sont remontés et vont dérouler durant tout le match. Mais ça serait mal les connaître, et mal connaître Indiana. Car cette saison, cette dernière (la franchise) nous a habitué à des débuts de rencontre calamiteux avant de se mettre à jouer. Et ce fut une nouvelle fois le cas.

Les coéquipiers de Lance Stephenson (16 pts – 11 rebs – 4 pas) ont renversé la vapeur dès le deuxième quart-temps pour rentrer dans les vestiaires à -14 (44-58). Une avance toujours confortable pour les Cavaliers. Pourtant, dès leur retour sur le parquet, les locaux infligent un 11-0 notamment grâce à un Sabonis très adroit. Le match part alors dans un enchaînement de séries de points, Cleveland reprend 12 points d’avance (60-72) avant de subir un nouveau run de 11-0 (71-72).

La fin de match est prise en main par L.Stephenson qui impose le rythme. Les Pacers prennent les devants mais LeBron réagit et les champions 2016 comptent 6 points d’avance (89-95) à 4 minutes du terme. La suite est incroyable. Stephenson drive puis Sabonis contre Tristan Thompson et Oladipo enchaine avec un tir derrière la ligne (96-95). Le public exulte, Indiana passe devant, il reste deux minutes. Les dernières possessions de LeBron James sont catastrophiques, de l’isolation à outrance et un pied sifflé sur la ligne anéantissent les espoirs des visiteurs.

97-95 score final, les Cavs enchaînent une 3ème défaite en autant de matchs et les Pacers s’affichent comme leur bête noire avec 3 victoires en 3 confrontations cette saison.

La question : les Cavs doivent-ils trader un joueur pour redevenir compétitifs?

Tom Ciaravino

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