A lui seul, Bradley Beal bat les Blazers (106-92) chez eux et donne de l’air à des Wizards qui en avaient bien besoin !

« Je n’étais pas satisfait de la manière dont j’ai joué les derniers matchs ». Bradley Beal l’a confessé lui-même, privé de John Wall lors des 4 derniers matchs, il n’avait pas assumé ses responsabilités. 12,5 points de moyenne à 33% au tir avec en point d’orgue 11 petits points à 4/15 au tir et une terrible déculottée de 47 points face au Jazz la veille. Mais cette nuit, the Real Deal a remis les pendules à l’heure : record en carrière avec 51 points marqués (21/37 au tir dont 5/12 à 3-points) sur la tête de CJ McCollum qui n’en demandait pas tant et la victoire (106-92) sur le parquet des Blazers. En inscrivant presque la moitié des points de son équipe, il a fait exploser la défense de Portland à lui tout seul. C’est simple, l’ensemble de ses coéquipiers cumule 55 points à 21/55 au tir. On a assisté à un véritable one-man show, une performance historique.

Et ça fait plaisir à voir tant Washington éprouvait des difficultés ces derniers temps. Avec un bilan qui s’établit aujourd’hui à 13 victoires pour 11 défaites, les Wizards sont septièmes de la Conférence Est, un classement pas tout à fait conforme à leur statut de contenters. Au-delà de la prestation unique de Bradley Beal, qui rappelle à quel point les Wizards ont un backcourt talentueux entre les mains, Washington a montré de belles vertus défensives, ce qui n’est pas toujours le cas depuis ce début de saison. 11ème de NBA au defensive rating, les hommes de Scott Brooks ont limité les Blazers à 92 points et 41% au tir, et ce malgré la belle adresse extérieur des coéquipiers de Damian Lillard (12/27 soit 44% derrière l’arc). Un match référence en termes de défense collective et le meilleur match au scoring dans la carrière de Bradley Beal (24 ans) : les bonnes nouvelles n’arrivent jamais seules dans la capitale.

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