Minnesota y a sans doute cru, au moins jusqu’à la mi-temps. Le reste n’est qu’une simple frénésie collective incontrolable, qui offre à Houston un 3e succès et une option dans cette série.

Sur la lancée du Game 3, les Rockets ont du mal à se lancer dans cette rencontre. A l’image de leur début de série d’ailleurs, où ils n’ont jamais trouvé le rythme endiablé qui leur a permis de survoler la saison régulière. 1-6 à trois points dans le 1er quart-temps, puis 3-14 dans le 2e. C’est vilain pour une équipe qui bâtit ses succès sur les tirs primés. Mais face à une équipe de Minnesota, encore une fois lâchée par certains de ses leaders, Houston reste tout de même à flot et vire en tête à la mi-temps (50-49).

Chez les Timberwolves, c’est également un mal récurrent depuis le début de ces playoffs : trouver un leader régulier et décisif. Karl-Anthony Towns sort son meilleur match de la série, mais derrière, c’est triste. Face à une équipe des Rockets balbutiante, ils peuvent remercier Derrick Rose (18 points) en première mi-temps. Mais de toute façon, après le déluge du 3e quart-temps, tout ça n’aura plus d’importance.

50 points en 12 minutes. Voilà ce qu’ont ramassés les Timberwolves dans le 3e acte. Les Rockets se sont rappelés au bon souvenir de ce qui a fait leur force pendant 82 matchs : noyer leurs adversaires sous une pluie de bombes longue distance : 9-13 à trois points, 3 pour Harden, 3 pour Paul notamment. Dans cette période, les deux leaders plantent 22 et 15 points. En face, Minnesota panique et manque 14 des 21 tirs tentés dans ces 12 minutes, avec une ribambelle de mauvais choix.

50-20, donc un écart de +31 avant le dernier acte : la messe est dite. Les Rockets ont plié la rencontre de manière brutale et sans contestation possible. Une belle réponse à Minnesota après un Game 3 provocateur. Maintenant, retour à Houston pour plier la série définitivement ?

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