C’était sur ESPN il y a deux jours dans la nouvelle émission « The Jump » que Carlos Boozer a annoncé sa retraite. Le moins que l’on puisse dire c’est que le timing est mal choisi, en effet, au même instant la planète basket s’apprêtait à honorer Kobe Bryant au Staples Center. Son départ se fait dans l’anonymat. 

C’est à la draft de 2002 que l’histoire entre Carlos Boozer et la NBA démarre. Sélectionné au second tour en 34ème position par les Cavaliers, Booz va effectuer ses débuts dans la grande ligue au côté d’un tout jeune joueur de l’Ohio : un certain LeBron James. Assez sous côté, l’ailier fort rejoint la NBA avec dans ses valises un titre de champion universitaire avec les Blue Devils de Duke en 2001, menés par le mythique coach K. Auteur de deux saisons satisfaisantes avec les Cavs, il rejoint ensuite les Jazz de Deron Williams et y jouera son meilleur basket en atteignant les playoffs à quatre reprises et les finales de conférence en 2007, battu par les Spurs de Tony Parker et Tim Duncan. Il a formé dans l’Utah un joli duo avec Williams, qui a longtemps rappelé celui de Stockton et Karl Malone, célèbre pour leur utilisation du Pick-&-Roll. Il réussira tout de même à être deux fois All-Stars en 2007 et 2008 mais ne participe qu’à sa deuxième sélection en raison d’une blessure. C’est à Salt Lake City qu’il accrochera à son palmarès personnel son seul et unique triple-double en carrière face aux Sonics de Kevin Durant !

Après avoir vécu ses plus belles années aux Jazz en atteignant plus de 19 points et 10 rebonds de moyenne, Booz rejoint en 2010 les Chicago Bulls en signant un gros contrat de 80 millions et sera acteur de la très belle saison MVP de Derrick Rose en 2011. Ils joueront ensemble les finales de conférence contre le Heat de Miami de son ancien partenaire Lebron James et seront largement battu 4-1 dans la série. Quatre années plus tard il signe aux Lakers après une ultime année très décevante dans la franchise des taureaux puis termine en Chine. Cet été, Carlos Boozer a déclaré qu’il espérait fortement faire un retour en NBA mais ne trouvera aucune franchise à son pied. Il décide finalement de mettre un terme à sa carrière de basketteur dans l’ombre en cumulant 16 points et 9 rebonds de moyenne en 13 saisons NBA. Pour autant, la carrière du joueur de 36 ans n’est pas non plus anodine puisqu’il peut se vanter d’être champion olympique avec Team USA en 2008. Sélectionné deux fois pour le All-Star Game, deux fois finaliste de conférence, champion universitaire et champion olympique, Carlos Boozer s’en va en laissant derrière lui l’image d’un joueur plus que correct et… bruyant, très bruyant.

La question : est-il la cause de la faillite des Bulls face aux Cavaliers en playoffs ?

146 commentaires

  • Boozer était un bon joueur surtout à Utah mais au final rien de marquant dans saa carrière. Un mental fragile surtout en PO effectivement et une fin de carrière dans l’anonymat la plus complète, c’est pas le joueur qu’on va regretter le plus!

  • Sans vouloir être méchant avec le Booz, mais vous vous attendiez à quoi ? Un maillot retiré ? Un film ? Des hommages capillaires (quoi que ça m’aurait fait marré) ?