Grâce à son arrière rookie Donovan Mitchell, auteur de son record en carrière, le Jazz remporte une sixième victoire en sept rencontres face aux Pelicans (114-108) !

Le Jazz est toujours une bonne défense de NBA (5ème en nombre de points encaissés et 6ème au defensive rating). Mais avec la perte de Gordon Hayward à l’intersaison, l’équipe manquait cruellement de talent en attaque. Et avec une série de huit défaites en dix rencontres au début du mois de novembre, il y avait de quoi être très inquiets pour Utah. C’était sans compter sur un homme qui sort petit à petit de sa boite : Donovan Mitchell. Si le rookie avait fait montre de ses qualités offensives avec l’université de Louisville puis en summer league, rien ne laissait présager un développement aussi rapide. Et après des débuts en dents de scie marqué par beaucoup de maladresse, Donovan Mitchell est en train de gagner en régularité ! Il est clairement devenu l’option numéro 1 de son équipe et n’est pas étranger à la série de six victoires en sept matchs que réalise le Jazz.

Car cette nuit, privé de Rudy Gobert, Rodney Hood, Dante Exum ou Joe Johnson, Utah s’est appuyé sur un festival de Donovan Mitchell pour l’emporter face aux Pelicans ! Avec 41 points (à 13/25 au tir dont 6/12 à 3-points et 9/11 aux lancers-francs), 4 passes décisives et 4 rebonds, Mitchell a établi un nouveau record de franchise pour un rookie au scoring. Très adroit longue distance, il s’est distingué par sa capacité à conclure dans le trafic ou obtenir des fautes, notamment en fin de match. Véritable boule de muscles de 95kg pour 1m90, sa puissance fait des ravages en pénétration. Attaquant très complet mais légèrement sous-dimensionné, il ne manque peut-être que le jeu au poste dans son éventail. En tout cas, grâce à ce succès, le Jazz renoue avec un bilan positif (12 victoires – 11 défaites) et chipe la septième place aux Pelicans, leurs adversaires de la nuit. Pas d’enflammade, à 21 ans Donovan Mitchell connaitra des hauts et des bas cette saison. Mais s’il maintient son niveau de jeu actuel et que le Jazz resserre encore les boulons en défense au retour de Gobert, on peut de nouveau rêver de Playoffs du côté de Salt Lake City !

La Question : Donovan Mitchell a-t-il l’étoffe d’un franchise player du futur ?

 

101 commentaires

  • En étant plus subjectif qu’à l’accoutumée, je vais persister et signer avec mon «chouchou» Donovan Mitchell (digne successeur de Mister Jaylen). Il est LE steal de cette draft (13ème choix) et le rookie qui fera la plus belle carrière de la draft 2017 (on exclu donc Ben Simmons). En effet, il évolue dans un environnement de travail propice à son développement, sans une grosse concurrence à son poste, en plus de posséder des ressources mentales largement au-dessus de la moyenne.
    Alors certes, il sera probablement inconstant offensivement pendant encore 2-3 ans. Mais son apport ne se quantifie pas seulement en terme de points marqués. C’est un bon défenseur, mobile, intelligent, doté d’une hargne qui ne s’apprend pas. Il deviendra à termes, un véritable «game changer» des DEUX côtés du terrain, ce qui est une denrée rare pour un guard moderne. Keep on my man!